Dieu ne souhaite qu’une chose : guider l’humanité. Et, pour ce faire, Il a envoyé des livres et des révélations.  Par exemple, Il a envoyé la « Souhaf » à Abraham, la Torah à Moïse, les Psaumes à David et l’Évangile à Jésus, le fils de Marie.  Enfin, Il a envoyé le Coran à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous).  Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est le dernier prophète envoyé par Dieu.  Son message est destiné à l’humanité tout entière, jusqu’à la fin des temps.  Le prophète Mohammed a dit : « Chaque prophète fut envoyé à sa nation exclusivement, mais moi, j’ai été envoyé à l’humanité tout entière. »[1]

Le Coran est la parole de Dieu et aucun autre livre, en ce monde, n’a autant d’importance. 

« Ce (Coran) est une preuve claire  venant de votre Seigneur, un guide et une miséricorde pour ceux qui croient. »

 (Coran 7:203)

  Le Coran affirme que l’humanité recevra des signes menant à Lui.  En fait, le mot « signe » est si important, dans le Coran, qu’il est mentionné plus de 150 fois et, chaque fois, il fait référence aux signes de Dieu.  Dieu a fait en sorte que les êtres humains possèdent un intellect leur permettant de réfléchir, d’analyser, de conclure et d’agir en conformité avec Ses signes.  En plus de son intellect, chaque être humain naît avec une inclination naturelle à croire en Dieu et à Le concevoir comme une divinité unique.

Voici certains types de signes mentionnés dans le Coran :

1)   La conscience humaine

Dieu nous dit qu’Il nous montre des signes clairs à l’intérieur de nous-mêmes et qu’Il viendra dans notre conscience et dans notre cœur :

« Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que [ce Coran] est la vérité. »

(Coran 41:53)

« Ô vous qui croyez!  Répondez à l’appel de Dieu et du messager (Mohammed) lorsqu’ils vous appellent à ce qui vous donne la (vraie) vie.  Et sachez que Dieu s’interpose entre l’homme et son cœur et que c’est vers Lui que vous serez rassemblés. »

(Coran 8:24)

Comment Dieu s’interpose-t-Il entre l’homme et son cœur?  Par exemple, si une personne est sur le point de commettre un acte regrettable, elle éprouvera un sentiment de culpabilité au fond d’elle-même.  Un tel sentiment constitue un avertissement à l’effet que commettre cet acte encourra la colère de Dieu.

2) Certains événements

Un chat noir qui passe devant nous ou une pie atterrissant dans notre jardin ne veulent absolument rien dire; les chats et les pies sont de simples créatures qui n’apportent ni la chance ni le malheur.  La superstition n’est autre qu’un sentiment trompeur qui ne repose sur aucune réalité.  Mais certains événements veulent bel et bien dire quelque chose, comme ceux mentionnés dans le Coran après que Caïn, fils d’Adam, eût tué son frère Abel. 

« Mais l’âme de l’autre l’incita à tuer son frère; alors il le tua et fut dès lors du nombre des perdants.  Puis Dieu lui envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère.  Il dit : « Malheur à moi!  Suis-je même incapable d’être comme ce corbeau et d’ensevelir le cadavre de mon frère? »  Et il fut dès lors du nombre de ceux qui sont rongés par les regrets. » 

(Coran 5:31)

 Caïn comprit que l’apparition du corbeau grattant la terre, alors que son frère mort gisait à ses pieds, n’était pas une coïncidence.

De même, quand Pharaon ignora l’appel de Moïse à croire en Dieu et refusa de libérer les Israélites, Dieu envoya à Pharaon et à son peuple des signes (au nombre de 9).  Parmi ces signes, les sauterelles qui détruisirent toutes les récoltes, les poux, les grenouilles par milliers et des gens qui saignaient constamment du nez.  Mais, plutôt que de comprendre qu’il s’agissait là de signes de Dieu pour l’amener à croire et à libérer les Israélites, Pharaon devint superstitieux et prétendit que ces choses étaient l’œuvre de Moïse, qu’il traita de magicien. 

 « Alors Nous leur avons envoyé l’inondation, les sauterelles, les poux, les grenouilles et le sang – toute une succession de signes explicites.  Mais c’étaient des criminels empreints d’arrogance. » 

(Coran 7: 133)

3) Des civilisations et des peuples totalement anéantis

À l’époque du prophète Mohammed, c’était un fait connu que Dieu avait détruit des civilisations (après qu’elles eurent rejeté leurs prophètes) par l’intermédiaire de phénomènes naturels.  Parmi ces civilisations, nous retrouvons les Aad, les Thamoud et le peuple de Lot.  

« Nous avons assurément détruit nombre de cités autour de vous.  Nous avions, [auparavant], multiplié Nos révélations à leurs habitants afin qu’ils reviennent vers Nous. » 

(Coran 46:27)

Les ruines de telles civilisations étaient toujours visibles, à l’époque du prophète Mohammed, préservées par Dieu comme des signes pour ceux qui les trouvaient.  Après la destruction de Pharaon, à l’époque du prophète Moïse, Dieu décida que des civilisations entières (qui avaient rejeté le prophète qu’Il leur avait envoyé) ne seraient pas détruites ici-bas, mais qu’elles seraient jugées dans l’au-delà.  Mais nul n’est besoin de chercher bien loin pour trouver des signes de châtiments terrestres; la destruction de Pompéi en est un bon exemple, cette ville ayant été connue pour ses mœurs plus que légères et sa pratique ouverte de la sodomie.  

« Nous saisîmes chacun d’eux pour ses péchés.  Il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan, tandis que d’autres furent saisis par un grondement sinistre.  Puis il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre, et d’autres que Nous noyâmes.  Mais ce n’est pas Dieu qui leur fit du tort; ils se firent plutôt du tort à eux-mêmes. » 

(Coran 29:40)  

Le musulman doit savoir reconnaître que les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les ouragans, les sécheresses et autres désastres naturels ne sont certainement pas des coïncidences.  Cependant, les châtiments de Dieu qui s’abattent sur des peuples qui refusent de croire et/ou qui vivent ouvertement dans le péché et qui refusent de s’en repentir sont aussi des signes clairs visant à encourager les gens à croire en Lui et à répondre à Son appel.  

« Quant à ceux qui ne croient pas, les désastres ne cesseront de les frapper à cause de ce qu’ils font, ou alors ils s’abattront tout près de leurs demeures (en attendant que) la menace de Dieu soit mise à exécution.  Et Dieu ne manque jamais à Sa promesse. » 

(Coran 13:31) 

 On peut supposer que si toute l’humanité avait cru en Dieu et Ses prophètes, peut-être n’y aurait-il jamais eu de désastres naturels et que la Terre aurait reçu plus de bénédictions sous formes de pluie bienfaisante, de fruits, de légumes et de récoltes diverses.  

« Si les habitants des cités avaient cru, Nous leur aurions certainement accordé des bénédictions du ciel et de la terre. » 

(Coran 7:96)

NOTE DE BAS DE PAGE:

  1. Sahih Al-Boukhari